J’ai la chance de savoir qui je suis, ce que je veux et ce que je vaux dans la vie. Ou plutôt, j’ai la chance d’avoir redécouvert qui je suis, veux et vaux. Ça n’a pas toujours été le cas, c’est très vrai. Même qu’il n’y a pas si longtemps, je doutais encore de moi. Ça m’arrive parfois encore aujourd’hui.
Chaque jour, j’essaie de vivre en conséquence de ce que je suis. Je n’essaie pas d’être quelqu’un d’autre. Je suis moi, tout simplement. Je ne suis pas parfaite. Personne ne l’est. Et je l’ai accepté. Même si ça n’a pas toujours été facile. J’aurais voulu être parfaite pour mon ex. Je ne l’étais pas. Mais surtout, je n’étais pas complètement moi. Et ça, je l’ai réalisé il n’y a pas si longtemps que ça. Après 4 années de vie de couple. Ce n’était pas volontaire de ma part. Ce n’était pas volontaire de la sienne non plus. Je voulais être celle qu’il voulait que je sois. Tout bêtement.
Et je ne crois pas être la seule.
Dans la vie, je ris beaucoup. J’adore rire. Et faire rire. C’est important pour moi de m’entourer de gens qui aime rire aussi. Et pour faire rire, je peux avoir toutes sortes de facettes.
J’ai un ami avec qui je m’en permets beaucoup. Avec lui, je peux être moi. La vraie moi. Parce que je sais qu’il ne me jugera pas. Et ce dit-ami, je le croise souvent à mon travail. Dès le premier instant, la game commence.
J’aime beaucoup être bête avec lui. Lui aime beaucoup me faire des grimaces. Hier encore, il m’en a fait une au loin.
Nous avons une très grande complicité. Nous sommes très choyés. Nous avons nos propres running gags. Dont que je suis bête avec les hommes, que je les fais fuir. Ça, et que je suis indépendante. Parce que je passe à côté de lui sans le voir. Pratiquement une fois sur deux.
Bref, je sais très bien que tout cela n’est qu’une game entre lui et moi.
Mais tout cela m’a fait réfléchir.
Suis-je vraiment bête avec les hommes ? L’ai-je été avec mon fameux homme lors de notre ‘’non-date’’ ? Non. Ai-je été indépendante ? Probablement un peu.
J’ai la chance de savoir qui je suis. J’ai la chance de savoir que mes vrais sentiments, je ne les montre pas très souvent, ou pas très bien. Mais ça, très peu de gens le savent vraiment.
Pour un inconnu, je peux avoir l’air distante, froide. Je suis sur la défensive. En permanence. Le seul sentiment qu’on ne peut me nier, est la tristesse. Impossible de ne pas le voir. Mais pour ce qui est du reste…
Alors j’ai tendance à camoufler ce que je ressens vraiment. L’amour, le désir, un béguin… À la personne concernée.
Ça fait malheureusement parti de ma personnalité. De qui je suis vraiment…
On t’aime comme ça! ❤
❤