Dix choses que je déteste de toi

Vous connaissez le film ‘’Dix choses que je déteste de toi’’ ? Vous vous souvenez du poème que Kat (Julia Stiles) a écrit à Patrick (Heath Ledger) ? Oui ?

Le voici pour celles qui l’auraient oublié :

Je hais ta façon de me parler
& la couleur de tes cheveux
Je hais ta façon de conduire
& de me regarder dans les yeux
Je hais tes stupides bottes d’armées
& ce que tu devines en moi
Je te hais au point d’en crever
& même de te tuer parfois
Je hais ta façon d’avoir raison
Tes histoires inventées
Je te hais quand tu me fais rire
Davantage quand tu me fais pleurer
Je te hais quand tu n’es pas là
& que tu es Dieu sait où
Mais je hais surtout de ne pas te haïr,
Ni un seul instant, ni une seule minute,
Ni même du tout…

Je pensais à tout ça, et ça m’a fait réfléchir à mes sentiments pour mon nébuleux. Et si je pouvais, moi aussi, énumérer dix choses que j’aime chez lui ? Parce qu’on le sait toutes, elle dit qu’elle le hait, mais en faite, elle l’aime. Alors j’ai pris un papier et un crayon, et je me suis mise à réfléchir. Voici ce que j’ai récolté. En poème bien sûr, pour rester dans le même ordre d’idée.

J’aime que tu sois disponible,
Que tu ne sois pas toujours occupé.
J’aime que tu joues au hockey,
Même si y assister m’y est impossible.
J’aime ta profession, le milieu de la construction.
J’aime tes smileys dans nos conversations,
Même si je ne sais jamais comment les interpréter.
J’aime ton sourire complice, tes petits yeux malicieux.
J’aime quand tu m’envoies des snapchats hasardeux,
Surtout ceux où ton visage peut y être admiré.
J’aime que tu retires ta casquette en ma présence,
Même si cela semble beaucoup t’amuser.
J’aime que tu suives mes recommandations santé,
Pour moi, c’est une grande marque de confiance.
Et curieusement, j’aime ta timidité,
Elle m’a tout de suite charmée.
Mais tout cela commence à me peser,
À sérieusement m’endommager.
Je ne sais plus quoi penser, quoi ressentir.
Parce que tu ne sembles pas vouloir me retenir
À tes côtés, que toi et moi rime avec aimer.

Au final, je croyais avoir quelques difficultés à trouver dix choses que j’aimais chez lui. Parce que nous nous connaissons encore peu. Nous n’avons pas eu la chance de nous voir souvent… Ou plutôt, je n’ai pas eu la chance de le voir souvent. Parce que je suis très occupé, c’est vrai. Et lui aussi. Lui, avec ses games de hockey. Moi, avec mon travail de soir et mon cours de fitness. Mais surtout, parce qu’il ne démontre pas beaucoup d’intérêt à me voir. Et depuis quelques temps, nos conversations se font rares…

Je crois qu’il est temps de faire une femme de moi, et d’enfin ouvrir les yeux. S’il serait vraiment intéressé, il voudrait me voir tout le temps. Ou du moins, beaucoup plus souvent.

À la grande limite, nos conversations internet seraient déjà plus animées qu’elles ne le sont.

L’heure des grandes questions a sonné. Est-ce que Tinder était une bonne idée ? …Noui. Est-ce que je regrette cette rencontre ? Absolument pas.

Je l’avoue.

J’étais amoureuse de l’idée d’avoir rencontré une bonne personne sur Tinder. Peut-être même plus que de la personne elle-même.

Mais ça, c’était malheureusement avant de la connaître.

Parce que je suis sérieusement en train de tomber amoureuse de lui. Et ça me détruit. Intérieurement. Complètement.

J’exagère vous me direz ? Hmm, pas tant que ça.

Je croyais avoir de la difficulté à trouver dix choses que j’aimais chez lui. Les 3-4 premières ont été faciles, elles étaient présentes depuis le tout début. Mais j’ai dû chercher un peu plus pour les suivantes… Pour finalement en trouver plus que nécessaire. J’ai dû me limiter aux dix meilleures.

Oui, certains points en communs sont nécessaires. Nous en avons d’ailleurs quelques-uns. Et ils ne sont même pas dans cette liste. Mais outre les affinités, le feeling qu’on ressent avec la dite personne est beaucoup plus important. Et le mien était, sans contredit, fabuleux. Extraordinaire. Fantastique. Tout ce que tu voudras.

Oui, vous avez bien lu. Était. Parce que j’ai un très mauvais pressentiment. Le pressentiment qu’il ne ‘’m’appartient’’ plus. Qu’il a jeté son dévolu sur quelqu’un d’autre. Quelqu’une d’autre. Ce n’est que fabulation, mais c’est tout de même l’impression que j’ai.

J’ai mis beaucoup d’attentes sur lui. Beaucoup trop. Et je n’aurais pas dû.

Maintenant, j’ai mal. Très mal. Parce que je n’ai pas su l’attirer assez pour qu’il ait envie d’être avec moi en tout temps. Être dans ses pensées en tout temps.

Peut-être me suis-je montrée trop disponible, trop intéressée, trop rapidement. Mais je n’avais pas envie de jouer l’hypocrite. Je voulais être avec lui, je voulais qu’il voit qu’il me plaisait. Je voulais qu’il le sache. Je voulais qu’il l’apprenne de moi. Pas par mon blogue. Parce que oui, je lui ai tout dit. Je lui ai montré tous mes articles avant leur parution. Parce que je voulais qu’il l’apprenne de ma bouche. Pas de ma main. Pas d’internet. Et qu’a-t-il répondu ? Qu’il ne savait pas où tout cela mènerait. Tout en gardant une certaine distance avec moi. Parce que même s’il n’a pas cessé de me parler après ça, ses messages se sont faits un peu plus rares. Nos rencontres, presque nulles.

Peut-être que mon imagination me joue encore des tours. Peut-être qu’il pense encore à prendre son temps. Prendre le temps de me connaître plus. Mais si c’est bel et bien le cas, il a une drôle de façon de le démontrer. Mon avis…

Mon mal n’est peut-être pas aussi fort que ma dernière peine de cœur. Mais c’est pourtant ce que je ressens malgré tout. Mon cœur pleure. Mon cœur a mal. Mon cœur se sent écraser en mille morceaux. Et je m’y autorise. Car même s’il n’y a eu aucun rapprochement physique, mon cœur était attaché, très attaché.

Vous savez, la phase juste juste avant de tomber amoureuse. Oui, à ce point là. Je sais que je peux avoir l’air de m’attacher rapidement. Oui, parfois, c’est vrai. Mais je sais faire la différence entre m’intéresser à un garçon et m’amouracher d’un garçon.

Est-ce que je suis encore capable de continuer ? Non. Pas à ce rythme là. Pas sans savoir si j’ai une réelle chance. Parce que pour l’instant, je n’ai plus l’impression d’en avoir une.

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