Un couple, ça compte trois entités : toi, ton ou ta conjoint(e) et le couple. Évidemment, chaque personne à sa façon d’aimer. Et de vouloir être aimé. Oui, il y a une différence. Il est déjà difficile de s’aimer soi-même, imaginez aimer quelqu’un d’autre. Il va donc de soi qu’il est encore plus difficile de savoir reconnaître comment l’autre personne désire être aimée.
Qu’est-ce que je veux dire par là ?
J’ai lu un livre, il y a quelques temps déjà, qui s’intitule Les 5 langages de l’Amour. En avez-vous entendu parler ? Si non, lisez cet article et courrez le chercher/l’acheter dans la seconde suivante.
Il s’agit d’un livre écrit par Gary Chapman, un conseiller conjugal et animateur de séminaire pour couples. Dans cet ouvrage, on y apprend qu’il y a 5 façons d’aimer (et d’être aimé), mais qu’il n’y en a seulement quelques-uns qui nous importe à chacun. Oui, nous avons tous et chacun notre langage, et celui-ci ne correspond pas forcément à celui de notre partenaire. Cela peut, évidemment, causer bien des frictions dans un couple.
En fait, ce que M. Chapman nous image, c’est que nous avons tous un «réservoir émotionnel» qu’il faut alimenter pour se sentir aimé. Pour ça, il existe 5 façons reconnues par celui-ci :
- Les paroles valorisantes
- Les moments de qualité
- Les cadeaux
- Les services rendus
- Le toucher physique
Je ne veux pas entrer spécifiquement dans chacune des catégories. Non, car je trouve que le livre vaut vraiment la peine d’être lu. Mais grosso modo, voici ce dont il parle.
Pourquoi je vous parle de ce livre aujourd’hui ? Parce qu’en ce temps merveilleux de l’amour, j’ai à nouveau perdu le mien. Pourquoi ? Puisque nos réservoirs émotionnels n’étaient pas compatibles. Parce que notre démonstration d’amour ne correspondait pas à l’autre. Comme ce fût le cas pour toutes les séparations précédentes.
Depuis quelques années déjà, j’ai changé radicalement en amour. Ma mère m’a souvent dit, étant jeune, que j’étais dépendante affective. Je ne pourrais dire aujourd’hui si elle avait raison ou tord. Mais ce que je peux définitivement dire, c’est que si c’était le cas auparavant, ce ne l’est plus présentement. Je dirais presque que c’est le contraire. Personnellement, du moins, je me considère comme indépendante. Par moment, un peu trop.
Pour certaines personnes, je peux même paraître désintéressée. Malgré que ce ne soit pas le cas. Le fait est que je ne démontre pas facilement mes sentiments. À la limite, pas du tout. (Je tiens ça de mon paternel… Merci papa !) Je les ressens, je les dis, je les écris, mais les montre difficilement. Alors évidemment, ça peut faire des flammèches dans un couple. Oui, car j’ai beau savoir moi que je les ressens, que pour moi c’est assez comme démonstration, pour l’être aimé, ce ne l’est pas forcément.
Intéressé à savoir ce qui est nécessaire de mon côté ? Les moments de qualité. J’aime me sentir aimée lorsqu’on prend le temps d’être avec moi. Que c’est souhaité, désiré.
Une fois qu’on comprend comment l’autre personne souhaite être aimé, il est plus facile de faire en sorte qu’elle le ressente. Ce n’est pas toujours évident, c’est certain. Il faut parfois faire des efforts, faire des compromis. Et puis, comme le dit si bien Blanche dans Once upon a time, «If true love was easy, we’d all have it». Alors allez-y, battez-vous au nom de l’amour. Ça en vaut toujours le coup.
La St-Valentin arrive à grands pas. Prenez un temps de réflexion. Comment votre tendre moitié veut-elle se sentir aimé ? Est-ce par un cadeau ? Un petit mot avec de belles pensées ? Un moment unique avec vous ? Seul vous pouvez le deviner… et surtout, lui donner !