Fais confiance à la vie, disais-je

Fais confiance à la vie, elle sait ce qu’elle fait. C’est plus facile à dire quand ce sont les autres qui vivent du malheur. Moins quand c’est toi.

Ben oui, je pensais que je vivrais mon happy ending avec toi. Ben oui, mon prince, j’étais persuadée que c’était toi. Ben oui, j’étais plus heureuse que jamais. Ben oui, ben oui. Mais non.

En octobre 2017, j’ai réussi à avoir tout ce que je souhaitais. Une job stable, un apparte et je fréquentais un homme super. Mais quand tu as su que je m’éloignais encore plus de toi, ça t’a aidé à renoncer. Mais deux semaines plus tard, tu réalisais à quel point tu me voulais (j’imagine parce que tu m’as embrassé comme jamais après notre danse de partenaire, pour ne pas dire de couple).  Alors pour finir ce mois de nouveauté, j’avais tout ce que je souhaitais.

Cette fois-là, j’ai fait confiance à la vie. Elle t’avait enlevé de ma vie. Tu étais revenu.

Et honnêtement, ce fut court, mais probablement les plus beaux mois de ma vie. On était dû. On était dû à vivre cet amour comme on l’a vécu. Et on a tout donné. Pour ma part, en tout cas.

Mais tu m’as quitté. Tu n’as pas accepté qui je suis. L’amour n’était pas assez. Il te fallait plus. Quelque chose que je ne pouvais pas t’offrir.

Finalement, je réalise tout ce qui m’aurait probablement importuné au fils des années. La distance (voyager 2hrs de route chaque jour, ne pas pouvoir voir mes amis la semaine parce que t’sais, j’aurais déjà fait 2hrs de route pour la job, je n’allais pas en faire 2 autres le soir, en tout cas, pas ben souvent), que tu partes toujours plus tôt que tout le monde dans les partys de famille, devoir élever nos enfants à peu près à temps plein seule… À ce moment-là, j’étais prête à l’essayer. Peut-être qu’après quelques mois, j’aurais succombé, j’aurais tout lâché. Mais au moins, je voulais essayer. Parce que notre amour était si fort à mes yeux.

Ce qui me l’a fait réaliser, c’est quand j’ai passé la soirée avec celui qui se doit d’être mon meilleur ami. J’ai réalisé que les seules fois qu’on se voyait, c’était au bar. Jamais qu’on n’a fait dequoi juste pour le fun de se voir. On se parle souvent, pour ne pas dire tout le temps, au téléphone. Mais traîner ensemble, juste de même, jamais. Quand je lui en ai fait la remarque, il m’a dit «ben non, t’étais toujours chez Lucky Luke». Et il avait raison. Sans le vouloir, je ‘’m’isolais‘’ de tout le monde. Ce n’était pas par ta faute, du tout. Mais c’était ainsi. Je voulais passer le plus de temps possible avec toi, quitte à diminuer celui avec mes amis.

J’ai fait confiance à la vie. J’imagine qu’on ne devait être qu’une histoire parmi tant d’autres. Forcément, puisque tu es parti.

Tout ce qui doit arriver, va arriver. Si ça n’a pas duré, c’est que ça devait être ainsi.

Je sais que la vie va m’apporter une nouvelle histoire tout aussi merveilleuse. Parce que j’y fais confiance, à la vie.

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