J’aimerais t’avouer quelque chose. Quelque chose de très personnel. Un secret… si je peux dire… J’ai confiance que tu sauras bien l’écouter.
Tu m’as redonné goût à l’amour. Non pas que je l’avais vraiment perdu, plutôt que je croyais avoir épuisé mes chances. J’ai donné, j’ai reçu. Un nombre fou de fois. Combien de fois pouvons-nous offrir notre cœur ? Y a-t-il un maximum ?
J’aimerais te dire que je suis très protectrice de moi-même, que je suis un peu sur mes gardes. Oui, car j’ai peur de trop me dévoiler, d’être vulnérable et de me faire mal. Très mal. Encore une fois.
Je suis plutôt indépendante. Tu as certainement pu le remarquer. Si cela peut te rassurer, au fil des mois, ça a tendance à s’atténuer. Tu me manques quand tu n’es pas là, oui. J’ai hâte au prochain moment ou je pourrai te revoir, oui. Je ne fais juste pas le dire à voix haute. Et puis, je dois dire que ce n’est pas un sentiment que je déteste, le petit vide au cœur parce que la personne aimée est absente. Au contraire. S’ennuyer d’une personne, ça veut dire qu’on tient à elle. Et les retrouvailles sont tellement belles. Elles font tellement de bien au cœur.
Je ne m’exprime pas beaucoup, j’ai tendance à garder mes sentiments pour moi. Les bons, comme les mauvais. J’accumule. Parfois j’explose. Parfois je reste calme. Parfois je me tais par gêne, d’autres par peur.
Mes yeux parlent beaucoup. Mes gestes aussi. Il faut prêter attention, très attention.
Par contre, une fois que je me suis ouverte, que mon cœur est à toi, alors plus rien ne m’arrête. Je pourrais soulever des montagnes. Décrocher la lune. Je peux te garantir que personne ne t’aimera autant que je le pourrai.
En veux-tu de l’amour, en v’la.
J’avais ce petit secret à te partager. J’espère que tu en prendras soin.