Le premier Noël

Dans la vie, si nous sommes malchanceux, nous ne connaissons pas qu’un seul grand amour. Nous rencontrons plusieurs personnes, plusieurs déceptions, plusieurs coups de foudre. Dans mon cas, je fais partie des malchanceuses. J’ai eu quelques copains, certains ont duré plus longtemps que d’autres. Dans la panoplie, seulement deux relations ont survécu assez longtemps pour passer l’étape du premier Noël.

Ma dernière vraie relation a duré 4 ans. Des Noël, nous en avons vécu quelques-uns. Lors de notre tout premier, cela faisait déjà plusieurs mois que nous étions en couple. Nous nous connaissions donc beaucoup. Par la suite, j’ai passé deux temps des fêtes seule. Et récemment, j’ai rencontré mon amoureux actuel. Nous nous connaissons quand même bien, mais encore trop peu pour affronter notre premier Noël ensemble sans tracas. Vous comprendrez donc que je puisse être légèrement anxieuse. Sur plusieurs points.

Les cadeaux

Au moment de fêter de Noël, notre couple durait officiellement depuis 1 mois et demi. Nous avions décidé de nous offrir des cadeaux malgré la fraîcheur de la relation. Sans offrir de suggestion à l’autre. Moi, j’adore offrir des cadeaux et j’avoue être assez douée pour cerner l’excellent cadeau. Et puis, l’expérience des années précédentes aide. Lui, disons qu’il a moins d’expérience à ce niveau.

Je n’étais pas stressée quant à sa capacité à me trouver un cadeau (heureusement). Non, enfin oui, mais dans le sens que j’étais très curieuse de savoir ce qu’il allait m’acheter, à quoi il avait pu penser. Et il a visé juste ! Pour les curieuses, j’ai eu droit à un magnifique bracelet. Un bijou, c’est toujours winner auprès d’une fille. Habituellement, c’est un collier qu’on reçoit, ou des boucles d’oreilles. Un bracelet, c’est plus rare. Et pourtant, je trouve que c’est une excellente idée.

J’avais aussi un petit stress pour son cadeau. Même si j’ai dit plus haut être bonne dans ce domaine, il aurait pu ne pas aimer. C’est un guest que j’ai pris malgré tout. Quelque chose qu’à mon souvenir, il m’avait déjà fait part, mais je n’étais pas complètement certaine de mon coup. Et finalement, il a aimé, j’ai misé juste, encore une fois ! Ça me motive pour son cadeau de fête qui va arriver beaucoup trop vite…

Les partys de famille

Il y a plusieurs années que nous fêtons Noël qu’entre nous dans ma famille. La famille élargie, elle a pris le bord, malheureusement. Mais en un sens, tant mieux, car dans la famille à Lucky Luke, c’est encore d’actualité. Il habite à 1h de route de ma famille. Vous imaginez, s’il fallait qu’on jongle entre sa famille et la mienne, avec 1h de route à faire ? Sans oublier qu’il est agriculteur, alors il doit retourner à l’étable à des heures précises pour s’occuper de ses animaux. Le temps des fêtes est déjà assez épuisant comme ça, il n’aurait pas fallu en rajouter autant !

Lui, avait déjà rencontré ma famille. Moi, à part ses parents/frère et sœur, pas. Et nous avions plusieurs fêtes de prévu avec eux. Je ne suis pas très sociale à prime abord alors ça m’inquiétait un tout petit peu. Je n’ai pas parlé beaucoup, mais j’ai apprécié ces instants malgré tout. Tranquillement, je vais faire ma place, j’en suis certaine. Au jour de l’an, c’était déjà différent. Alors je ne désespère pas.

Les tenues

Mon amoureux n’est pas très regardant sur l’habillement. Sur ce point, je suis tout son contraire. S’il y a bien une chose que je déteste, c’est porter le même linge tout le temps. (Vous vous souvenez mon Projet 333 ?) J’avais décidé de ne pas acheté de nouvelle robe cette année. Et j’en avais 4 à amener chez mon homme. 4 partys, 4 robes. C’est comme ça que ça marche pour moi. Vous pouvez lui demander, combien de fois je me suis plainte de ne pas savoir quoi amener pour le temps des fêtes ?! Sa réponse, texto : «C yink du linge capote pas ak sa». Facile à dire pour lui… Lui avait une chemise pour Noël (les trois partys) et une pour le jour de l’An. Mon struggle, il ne pouvait pas comprendre…

La cohabitation

Mais malgré, mon plus grand stress pour ce temps des fêtes, ça a été notre cohabitation de 10 jours. 10 jours ensemble, dans la même maison, à la campagne. Le test ultime. La campagne pour moi, la cohabitation pour notre couple. Puisqu’il travaillait malgré ce temps de l’année, ces quelques jours n’étaient pas différents à ce dont nous avions l’habitude. Et c’était là tout le but de l’expérience. À savoir si j’allais m’ennuyer de tout ce temps libre, seule à la maison. Et nous avons déménagé dans sa maison à lui, nous n’étions plus chez ses parents. Ce n’était plus la même chose qu’auparavant. Et là encore, nous avons passé le test.

J’ai eu droit à quelques crises d’anxiété pendant ce congé, malheureusement. Certaines plus intenses que d’autres. Mais au final, dans l’ensemble, le tout s’est bien passé. Nous avons survécu à notre premier Noël. Et je suis confiante qu’il y en aura bien d’autres encore. La campagne ne nous a pas séparés après 10 jours, peut-être le fera-t-elle plus tard, mais ce n’est pas demain la veille que je la laisserai faire. J’ai passé un excellent temps des fêtes, remplis d’amour, de bonheur, d’amitié, de festivités et surtout, de temps en famille. N’est-ce donc pas ça, l’esprit du temps des fêtes ?