L’erreur est humaine, non ?

Je suis… bête. Stupide.

J’ai vraiment le don de tout gâcher.

Je ne sais jamais vraiment quand je dois m’arrêter. Genre avant de faire ou dire une connerie.

Ça vous est forcément toutes arrivé d’être tellement heureuse, au point de vouloir le crier sur tous les toits ? Et ce, même si vous saviez que rien n’était encore gagné ? Je veux dire, avec un garçon ?

Ma relation avec mon prétendant est assez ambiguë. Enfin, jusqu’à hier du moins ! Parfois j’ai l’impression que je lui plais vraiment, parfois non. Il n’est pas du genre très expressif, voyez-vous. Ni même démonstrateur.

Mais lui me plait vraiment beaucoup. Nous passons d’excellents moments ensemble. Il y a une belle chimie qui commence tranquillement à s’installer.

Mais devrais-je plutôt dire, s’installait ??

Je suis (j’étais) tellement heureuse d’avoir à nouveau ces petits papillons au cœur que j’ai voulu le dire à la terre entière. Ce que je fais par l’entremise de ce blogue, il faut l’avouer. Mais je me suis restreinte à quelques personnes seulement. (Beaucoup trop finalement il faut croire.) Parmi ces personnes, un contremaître avec qui je travaille et que je connais depuis ma tendre enfance. Je lui raconte donc que je vois/parle/connais quelqu’un et que ce même quelqu’un là, a travaillé avec lui sur un de nos chantiers.

Mauvaise idée.

Vous pensiez que seules les filles potinaient ? Erreur. Celui-là aussi.

En quelques jours à peine, la shop au complet était au courant… Ou plutôt, les 2 shops…

Ce qui s’avérait être un petit commentaire banal s’est transformé en nouvelle de l’heure. Oupssie. Houston, nous avons un problème !

Vous vous souvenez, plus haut je parlais que notre relation était ambiguë ? Comment expliquer à ton prétendant, qui n’a peut-être pas compris qu’il était le prétendant de quelqu’une, que tout le monde pense connaître l’état de notre relation ? Alors qu’il n’y en a pas forcément une d’établie ?

Je n’ai pas eu le choix que d’essayer de lui expliquer l’état de la situation. Avec beaucoup de honte. Peut-être pas aussi palpable que voulu, puisque le tout s’est fait par l’intermédiaire d’un clavier de cellulaire. De ce même fait, je n’arrive pas à savoir avec certitude à quel point cela peut le fâché si tel est le cas. Alors je culpabilise. À mort.

Parce que même si maintenant, il n’y a plus de doute sur mon intérêt pour lui, ce n’est pas aussi sûr de son côté.

Et ça me fait peur à un point tel…

Je n’irais pas jusqu’à dire que je me voyais finir mes jours avec lui. Non. On se connait trop peu pour pouvoir affirmer une telle chose. Mais je me voyais bien développer une petite amourette, pour commencer. Apprendre à se connaître toujours un peu plus chaque jour. Se faire des câlins, des bisous… Bon Dieu que ça doit être agréable de l’embrasser…

Et j’ai pourtant l’impression que quelque chose à changer… Que peut-être je n’aurai plus la chance de pouvoir savoir… Et ce, même s’il continue à me parler. J’ai ce petit feeling étrange. Désagréable. Au fond de moi. D’avoir tout gâché.

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