Un red flag, moi?

De toute façon, pourquoi j’y aurais droit?

Une femme à demander l’autre jour si on était des red flags. Et je sais que la réponse dans mon cas est oui. Un gros oui à part de ça.

Pas parce que je suis une mauvaise personne. Je sais que j’en suis une bonne.

Mais mon cœur n’est pas complètement libre. N’est pas complètement guérit.

En fait, je ne sais même pas s’il le sera un jour. Guérit.

Parce que je n’arrive pas à l’oublier. Malgré tous mes efforts, malgré tous les hommes qui ont tenté, sans le savoir, de me le faire oublier. Sans succès.

J’ai réussi quelque temps, mais sitôt que la relation terminait, sitôt il revenait à la charge.

Personne n’est aussi bien que lui. Personne ne me faisait sentir comme avec lui. Personne ne répondait autant à mes envies que lui.

Je sais qu’il ne faut pas comparer. Mais comment réussir à remplacer celui qui nous correspond à 100%?

Comment croire qu’on a droit à un deuxième homme de notre vie? À une deuxième chance avec un autre?

Tu auras beau me dire que si c’était le bon, il ne serait pas parti. Ça n’aurait pas fini comme ça. Je te crois. Mais pas en même temps.

Je le sais. C’est tout. Je l’ai réalisé.

Il est l’homme de ma vie. Mais je ne suis pas la femme de sa vie.

Un jour peut-être qu’il reviendra.

Et c’est justement parce que je pense ainsi que je suis un red flag moi aussi.

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