J’aurais eu besoin de toi

J’aurais tellement eu besoin de toi ce soir.

Une des pires choses qui pouvait m’arriver vient de se produire… Mais tu n’es pas là. Tu n’es plus là. Et ça me brise le cœur une énième fois ce soir. Tu me manques. Tu me manques comme c’est pas possible.

Tes photos ne suffisent pas. Ne suffisent plus. En même temps, ça n’a jamais été assez.

Tu n’as pas été mon premier réflexe. La première personne à qui j’ai pensé. Ça doit être bon signe, non? Mais maintenant que j’ai pensé à toi, plus rien d’autre n’importe. Personne d’autre. J’aurais juste envie de t’appeler, que tu prennes le premier billet d’avion et que tu voles à moi, à mon secours.

Je dois me retenir. Je ne dois pas t’écrire.

À quoi ça servirait de toute façon? Toi et moi, c’est terminé depuis longtemps. Beaucoup trop longtemps. Et le pire reste encore à venir. Parce que tu ne reviendras pas. Vais-je réussir à t’oublier un jour? Bientôt?

J’aurais eu besoin de tes bras ce soir. J’aurais eu besoin de ton réconfort ce soir. J’aurais eu besoin de ton soutien ce soir.

Mes pensées seront toutes à lui, et à toi ce soir. Cette nuit. Peut-être que si je continue de prier très fort et que si je suis une bonne fille, tu reviendras.

Je continue d’espérer.

Always

Là où le vent t’amène

Il y a bien longtemps que j’ai écrit ici.

À peine ai-je écrit cette ligne que je me suis souvenue combien j’aime écrire. Alors continuons…

Il s’en est passé des aventures dans ma vie la dernière année. Au point que si tu me connais personnellement, tu sais que j’ai quitté le Québec cet été.

J’ai eu un énorme besoin de changer d’air. Changer d’environnement. Il y avait beaucoup trop de mauvais souvenirs, de mauvaises expériences, de toxicité dans ma vie.

Et l’Alberta m’a appelé.

Ma famille me manque. Mes amis aussi.

Mais la vie que j’y menais, non.

Tout était plus facile, dans un sens. Ici, je connais peu de gens. Je parle bien anglais, mais je ne comprends pas tout. Je n’ai pas travail, c’est effrayant quand je pense au fait que j’avais un emploi stable et sécurisant.

Je n’ai jamais autant vécu au jour le jour qu’à cet instant.

Là où le vent t’amène…

J’ai beaucoup de chance dans cette belle aventure. On a une belle maison neuve, pas trop cher, un bon quartier, de bons voisins. Certains repères, du fait que ce n’est pas notre première fois en Alberta. Nos animaux sont bien, et c’est le principal.

J’éprouve beaucoup de gratitudes à être ici. Il n’y a pas un jour où je ne vois pas un paysage magnifique. Chaque réveil est apaisant. Et le sentiment de sécurité est bien présent.

Je ne sais pas où j’en serai la semaine prochaine. J’essaie d’apprivoiser cette paix. Quoi qu’il arrive, je sais que je suis à l’exacte bonne place. Là où je dois être. Là où m’a amené le vent.