Là où le vent t’amène

Il y a bien longtemps que j’ai écrit ici.

À peine ai-je écrit cette ligne que je me suis souvenue combien j’aime écrire. Alors continuons…

Il s’en est passé des aventures dans ma vie la dernière année. Au point que si tu me connais personnellement, tu sais que j’ai quitté le Québec cet été.

J’ai eu un énorme besoin de changer d’air. Changer d’environnement. Il y avait beaucoup trop de mauvais souvenirs, de mauvaises expériences, de toxicité dans ma vie.

Et l’Alberta m’a appelé.

Ma famille me manque. Mes amis aussi.

Mais la vie que j’y menais, non.

Tout était plus facile, dans un sens. Ici, je connais peu de gens. Je parle bien anglais, mais je ne comprends pas tout. Je n’ai pas travail, c’est effrayant quand je pense au fait que j’avais un emploi stable et sécurisant.

Je n’ai jamais autant vécu au jour le jour qu’à cet instant.

Là où le vent t’amène…

J’ai beaucoup de chance dans cette belle aventure. On a une belle maison neuve, pas trop cher, un bon quartier, de bons voisins. Certains repères, du fait que ce n’est pas notre première fois en Alberta. Nos animaux sont bien, et c’est le principal.

J’éprouve beaucoup de gratitudes à être ici. Il n’y a pas un jour où je ne vois pas un paysage magnifique. Chaque réveil est apaisant. Et le sentiment de sécurité est bien présent.

Je ne sais pas où j’en serai la semaine prochaine. J’essaie d’apprivoiser cette paix. Quoi qu’il arrive, je sais que je suis à l’exacte bonne place. Là où je dois être. Là où m’a amené le vent.

Lettre à mon corps

Cher corps,

Il y a de ça presque un an, jour pour jour, je te détestais. Oui, le mot est juste. Fort. Mais c’était la vérité.

Souviens-toi. Je ne détestais pas tant ton apparence, mais surtout le comment je t’ai eu. J’étais maigre, sans trop de forme, sans tonus également. J’avais perdu 15lb et ça se voyait. Et je l’ai perdu d’une très mauvaise façon.

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