Là où le vent t’amène

Il y a bien longtemps que j’ai écrit ici.

À peine ai-je écrit cette ligne que je me suis souvenue combien j’aime écrire. Alors continuons…

Il s’en est passé des aventures dans ma vie la dernière année. Au point que si tu me connais personnellement, tu sais que j’ai quitté le Québec cet été.

J’ai eu un énorme besoin de changer d’air. Changer d’environnement. Il y avait beaucoup trop de mauvais souvenirs, de mauvaises expériences, de toxicité dans ma vie.

Et l’Alberta m’a appelé.

Ma famille me manque. Mes amis aussi.

Mais la vie que j’y menais, non.

Tout était plus facile, dans un sens. Ici, je connais peu de gens. Je parle bien anglais, mais je ne comprends pas tout. Je n’ai pas travail, c’est effrayant quand je pense au fait que j’avais un emploi stable et sécurisant.

Je n’ai jamais autant vécu au jour le jour qu’à cet instant.

Là où le vent t’amène…

J’ai beaucoup de chance dans cette belle aventure. On a une belle maison neuve, pas trop cher, un bon quartier, de bons voisins. Certains repères, du fait que ce n’est pas notre première fois en Alberta. Nos animaux sont bien, et c’est le principal.

J’éprouve beaucoup de gratitudes à être ici. Il n’y a pas un jour où je ne vois pas un paysage magnifique. Chaque réveil est apaisant. Et le sentiment de sécurité est bien présent.

Je ne sais pas où j’en serai la semaine prochaine. J’essaie d’apprivoiser cette paix. Quoi qu’il arrive, je sais que je suis à l’exacte bonne place. Là où je dois être. Là où m’a amené le vent.

Nouvelle année, nouvelle aventure

L’année 2018 est déjà terminée, c’est l’heure du petit bilan de fin d’année. Par contre, pour la nouvelle année, j’ai envie de faire changement. Plutôt que de revenir encore sur ces derniers mois, je préfère me concentrer sur ceux à venir. Oui, j’ai décidé de vous parler de mes buts pour 2019.

Êtes-vous prêts ?

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Je ne suis pas aventurière

Récemment, j’ai débuté un nouvel emploi. Et dans le cadre de ce nouvel emploi, je dois suivre une formation de plusieurs semaines à l’extérieur de mon port d’attache, c’est-à-dire, à Montréal. Me voici donc dans cette grande ville que je ne connais pas très bien. Seule. Et je me rends compte que je ne suis pas aventurière.

Mon port d’attache étant situé à Sherbrooke, il n’est pas convenu que je voyage plusieurs semaines durant. Mon employeur m’a donc payé une chambre d’hôtel pour ce laps de temps. C’est ainsi, qu’un dimanche soir, tard, j’étais en route, assise sur un siège d’autobus absolument inconfortable, pour me rendre dans cette [belle] ville. Et plus le voyage avançait, plus certaines appréhensions popait dans ma tête. Continue reading