J’ai complété mon budget du mois d’avril il y a quelques jours à peine et… laissez-moi vous dire que c’était assez effrayant. Le confinement, ce n’est pas bon pour moi.
Je fais parti des chanceux qui font du télétravail. Mon salaire n’a donc pas changé. En fait, je suis même avantagée, car je sauve énormément sur le gaz puisque je reste chez moi plutôt que de devoir faire 1h20 de route par jour. Je ne peux même pas profiter du gaz moins cher encore que quand j’ai commencé à conduire! Ça traduit un peu ma tranche d’âge, non? Ça aussi, c’est inquiétant…
Comme tout est arrêté, les divers magasins tentent de nous amadouer avec leur rabais et leur livraison gratuite. Et je dois vous avouer que ça marche… très bien dans mon cas. Et je n’ai pas honte de le dire. Je sais que je devrais en profiter pour économiser, mettre de l’argent de côté. Mais je préfère, très honnêtement, me gâter.
Toute cette situation me stresse vraiment beaucoup. Être seule entre les 4 murs de mon appartement, naviguer entre ma table de cuisine et mon sofa, rester enfermée 7 jours sur 7… J’ai beau sortir prendre des marches à l’extérieur, ça n’enlève qu’à peine le sentiment de renfermement. Si vous avez d’autres trucs, dites-le moi!
Mon seul échappatoire, les soldes.
Au grand désarroi de mon portefeuille.
Il est vrai que je magasinais énormément même avant le confinement. La question que je me pose à cet effet est si c’est vraiment pire maintenant qu’avant. Et j’aurais tendance à croire que c’est assez semblable finalement.
Oui, car même s’il est vrai que le montant du mois dernier est assez faramineux, si je fais une moyenne de mes soldes de carte de crédit des mois derniers, la différence n’est pas si énorme. C’est un genre de pattern, finalement. Je dépense moins, et je rééquilibre le tout en dépensant plus à certaines périodes. Comme l’été arrive, les nouvelles collections aussi. Je suis prête à parier que même sans confinement, j’aurais dépensé à peut près autant en magasinant dans les commerces directement… Mais bon, ça on ne le saura jamais.
Est-ce que je me sens coupable? Non. Est-ce que j’aurais pu dépenser plus intelligemment? Définitivement. Suis-je plus heureuse après avoir dépensé autant? Dur à dire, mais ça me fait un bien fou!
Question mise à part, suis-je la seule que son montant d’épicerie a doublé? J’hésite entre c’est inquiétant et c’est impressionnant…