Les attentes, les attentes, les attentes… Ou devrais-je plutôt dire les FAMEUSES attentes!
Elles sont partout! Dans bien des travers de notre vie.
Qu’on le veuille ou non.
Qu’on en ait envers notre famille. On s’attend à ce que celle-ci nous supporte coûte que coûte. Quelques soient nos choix, nos décisions. Qu’elle soit toujours présente. Dans les bons coups et dans les moins bons. Parce que la famille, c’est ce qu’on a de plus précieux. On veut en prendre soin. Et on s’attend à ce que tout le monde en fasse de même.
Je suis chanceuse, j’en ai conscience. Je sais que ma famille répondra toujours Présent! si j’ai besoin d’elle. Et je crois bien que tous savent que c’est réciproque pour tout le monde.
J’ai eu besoin d’aide récemment et j’ai trouvé en elle ce que j’attendais de chacun. Ce que j’avais besoin.
Qu’on ait des attentes envers nos amis. Les plus proches surtout. On s’attend à ce qu’ils s’ouvrent à nous comme nous quand on s’ouvre à eux. On s’attend à ce qu’ils soient toujours présents, empathiques, encourageants, etc. Qu’ils nous respectent à 100% en tout temps. Qu’ils nous aiment. Nous vénèrent parfois.
Et c’est pourquoi ça nous frappe en pleine face quand un de nos amis ne respectent pas cet engagement. Mais cette promesse, nous l’a-t-il vraiment fait? Ou nous prenons pour acquis que ce sera fait? Je veux dire, est-ce que tout le monde a les mêmes attentes? Absolument pas. Alors comment pouvons-nous croire que chaque personne nous traitera comme nous on le traiterait?
Quand on se confie à nos amis, on s’attend à ce qu’ils se confient en retour, non? Non. Pas forcément. Chacun est libre de ses envies. Libre de ce qu’il a envie de partager. Et avec qui.
Et ça ne veut en rien dire sur notre perception de l’autre. On n’est pas moins ami parce qu’on ne se confie pas. Nous n’avons simplement pas les mêmes attentes.
Ou qu’on ait des attentes envers les hommes. Ou plutôt, notre homme. Probablement les attentes les plus difficiles à vivre. À ressentir.
On essaie de ne pas s’en faire. Mais c’est tellement plus facile à dire qu’à faire, n’est-ce pas?
C’est plus fort que nous. On espère. On appréhende. On se fait des scénarios. Des beaux, des moins beaux. On pense avoir trouvé chaussure à son pied. Sa botte de cowboy. Sa nouvelle robe préférée. Le reste de sa vie…
On se crée des attentes et tout «fouèrent». Comme si tout n’allait pas déjà assez mal comme ça.
Mais comment ne pas se créer d’attentes? Comment ne pas espérer notre fin heureuse? Notre vie heureuse? Parce que c’est bien à â que servent les attentes. Une fin heureuse.
Je sais que certaines personnes arrivent à ne pas se faire d’attente. Ou en tout cas, pas trop. Et j’aimerais bien savoir comment vous y arrivez…
J’ai l’impression que c’est après avoir trop perdu qu’on cesse d’y croire…