Ah, mais vous êtes québécois ! Ou notre trip à Paris

16 mars 2018, 9h00. Nous venons tout juste d’atterrir; Charles-de-Gaulle, Paris. Ville lumière, nous voici !!

Mais d’abord, il faut récupérer mon bagage. Je me souviens avoir dit à ma sœur que je ne comprenais pas pourquoi ma mère ne voulait jamais qu’on ait un bagage dans la suit à bagages. Elle disait que c’était toujours long à attendre. Quelques instants après l’arrivée, la cargaison débutait. Où voyait-elle de l’attente ? Finalement, j’ai compris… Nous étions arrivées 5 heures à l’avance à l’aéroport, mon bagage était donc dans les premiers embarqués. Alors oui, j’ai attendu… Maman, tu avais raison. (Une maman, ça a toujours raison… comment elles font ?)

Notre ami, travaillant en Espagne, devait venir nous chercher à l’aéroport de Paris. Il a dû se taper 11 heures de route, seul et de nuit… Vous pouvez le féliciter ! Et mesdames, il est célibataire… 😉 Bref, à part avoir la chienne en regardant la brigade armée jusqu’aux dents, nous ne pouvions qu’attendre son arrivée.

Une fois le trio réuni, l’aventure commence ! Direction Paris. L’aéroport est à environ 1 heure de Paris, trafic inclus. À part des panneaux d’indications que nous ne comprenons pas trop, tout se passe bien. Nous trouvons même un stationnement en bordure de la ville. Armés de bons souliers, nous sommes parés pour une grosse journée.

D’abord, petite gâterie dans un bon resto. Notre première surprise, à part les prix au menu, l’eau payante. Quoi ?? Il faut payer pour l’eau ? Hé oui, nous sommes très chanceux au Québec d’avoir accès à l’eau gratuitement. On ne se rend pas compte de notre chance tant qu’on n’a pas pas à la payer 5,50 euro… Je ne vous le cacherai pas, on a séché. Tant pis ! Notre balade s’est poursuivi en direction de la Tour Eiffel. Pour s’y rendre, nous avons croisé l’Arc de Triomphe. Un arrêt s’impose. De un, c’est immense ! De deux, c’est plus que magnifique. L’architecture est incroyable, presque indescriptible. Je vous laisse jurer par vous-même…

Nos yeux remplis de merveilles, nous repartons vers mon rêve. En chemin, nous croisons une autre de mes plus grandes fantaisies, la boutique Tiffany & co !! Pour une deuxième fois dans ma vie, j’ai eu la chance d’entrer dans cette merveilleuse boutique. Malheureusement (ou heureusement), mon porte-monnaie ne me permet pas de telle folie. C’est donc une lueur aux yeux que nous avons dû quitter. Au loin, nous apercevons une grande roue, grande de 70m. Nous ne pouvions passer à côté sans y stopper. Ma sœur n’y tient pas, mais nous, oui. Quelques euros en moins, nous voici dans la file d’attente. Je ne trippe pas énormément sensation forte. Vous me direz, il n’y a pas de sensation forte dans une grande roue… Demandez à ma sœur pour voir ! J’ai fait celle au zoo de Granby l’été dernier, je ne sais pas si c’était le fait d’être au grand air ou qu’elle allait trop vite, mais je n’avais pas particulièrement aimé. Mais je vous avoue que celle-ci, puisqu’elle était très haute, elle n’allait pas très vite. Et la vue était tellement majestueuse, qu’on oublie vite tout le reste. Au loin, nous y voyons le Louvre. Un nouvel arrêt s’impose. Pour s’y rendre, un grand jardin doit être traversé. En été, ce doit être féerique. En mars, c’était très beau aussi, mais les arbres n’ont aucune feuille, alors ce n’est pas pareil.

Notre traversée à Paris se poursuit à l’Église Notre-Dame-de-Paris. Là-bas, une grande filée nous attend pour l’entrée intérieure du bâtiment. Mon ami voulait voir l’intérieur, mais nous ne pouvions mettre de côté mon intérêt premier, la Tour Eiffel. C’est ainsi que notre vue sur la cathédrale s’est éteint. Étant à 1 heure de marche de cette attraction, nous avons convenu de prendre le metro pour s’y rendre. Ma sœur est habituée au metro de Montréal pour l’avoir pris durant une année d’étude. Mais finalement, ce n’est rien face à ce défi du metro de Paris. Plusieurs casse-tête plus tard, nous voici en direction. Enfin, j’étais face à face avec cette merveille. Plusieurs photos plus tard, nous étions dans la file pour entrer sur le site. La faim nous gagne, heureusement, ma sœur avait de petites réserves. 1 heure plus tard, nous passons les gardes de sécurité, pour se rendre compte que cette file, c’était du gâteau à coté de celle qui nous attendait pour monter à l’intérieur. Oups ! Le froid est tombé, la fatigue aussi. Selon nos calculs, nous estimons en avoir pour au moins 2 heures, notre auberge doit nous recevoir avant 22h00. Tant pis pour l’escalade de la Tour Eiffel… Ça me fait un petit pincement au cœur, c’est certain. Si nous avions débuté par là, j’aurais été au sommet de cette beauté. Mais nous n’aurions pas vu tout le reste. Alors est-ce un mal pour un bien ? Définitivement. Pouvions-nous revenir le lendemain ? Oui et non. La température était moins clémente en cette deuxième journée. La pluie et le froid était de la partie. Vous savez ce qu’on dit, ce n’est que partie remise !

C’est ainsi que nous avons repris le metro pour nous rendre à notre auberge. Ouff ! C’est loin d’être du top qualité ! Mais nous étions tellement crevés que nous nous sommes endormis direct, malgré l’état des lieux. Après une bonne nuit de 11 heures de sommeil, nous étions prêts à redécoller. Notre prochain arrêt, Juno Beach ! Gurlute étant passionné d’histoire et de nos cultures, il tenait absolument à aller y faire un tour. C’est ainsi, après 2h30 de route, que nous nous sommes retrouvés sur cette place, où plusieurs milliers de soldats canadiens ont laissé leur vie pour que nous puissions vivre la notre comme nous le souhaitons aujourd’hui. Le vent s’enfonçait dans nos corps, mais la vue était sublime. Nous nous sommes ensuite dirigés vers le musée, question d’approfondir nos connaissances. Je connaissais vaguement la deuxième guerre mondiale, maintenant, j’en sais définitivement plus. La journée fut brève, puisqu’elle a débuté tard, mais elle fut intéressante. Pour la suite du périple historien, nous nous sommes rendus à Caen pour y passer la nuit. Mais avant de sombrer dans un profond sommeil, nous avions convenu d’essayer un jeu d’issu, vous savez, comme ceux que nous avons au Québec. J’ai choisi l’emplacement selon le nom du site.. Caen you escape. Avouez que ça vous donne envie aussi !! Finalement, c’était complet. Nous avons donc finalisé cette journée dans un bar, autour d’un verre rempli d’alcool.

Notre aventure historique n’était pas terminée. Nous avions vu la partie canadienne, il nous restait celle des Américains. Omaha Beach, nous voici. Tout d’abord, le cimetière. Près de 10 000 croix blanches parfaitement enlignées dans un espace presque sans fin, à quelques pas de la plage. Par la suite, c’est un second musée que nous visitions. Des mannequins représentant cette histoire à merveille, voilà ce que nous y avons vu. Pour terminer notre croisière historienne, nous avons observé les dégâts causés par la guerre sur la pointe du Hoc. Là encore, la vue était spectaculaire. Grelottante, mais spectaculaire.

Avant de quitter la France, il nous fallait visiter la ville de Nantes. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés, un dimanche soir, à manger des pitas dans cette superbe ville. Malheureusement, Toulouse nous faisait un détour énorme. Oui, dans un roadtrip tu peux improviser, mais il faut savoir trancher. Une erreur, selon vous ? Un dernier arrêt à Bayonne pour la nuit, il est déjà rendu 0h44, et nous quitterons définitivement la France au petit matin.

Et maintenant, direction Portugal…

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