Les plages du Portugal…

Après un court arrêt en Espagne, nous voilà repartis pour le Portugal. De nouveaux paysages, mais surtout, une nouvelle langue. Allons-nous nous débrouiller ?

Rapidement, la signalisation a changé, j’arrivais à comprendre les panneaux espagnols, un peu moins les portugais. Notre première visite portugaise ce situait à Porto. D’après vous, elle est célèbre pour quelle raison ? Assez évident, non ? Dès les premiers pas dans cette ville, je me suis sentie bien. J’avais pêté un cable la soirée d’avant, ce jour-là, je me sentais bien. L’effet du vin peut-être ? Aucune idée… Mais mon esprit était calme.

Ma soeur voulait essayer un restaurant vegan. Nous nous sommes donc dirigés vers celui choisi par ses soins. Un restaurant de burritos. Je veux bien essayer quelques recettes de ce régime, mais ce resto, je ne le feelais pas trop… Alors j’ai fini avec de petits légumes dans mon assiette. Un peu flat vous me direz, en effet. Une fois le ventre (presque) plein, nous voilà à gambader aux travers de ces rues de pierre. Du haut de la ville, la vue est magnifique, à couper le souffle.

Gurlute voulait aller voir l’océan, à la base, je ne souhaitais pas me rendre aussi loin dans la ville. Finalement, je me suis laissée entraîner dans ce périple. Nous avons descendu, puis remonté une immense série de marches en pierre, traversé un pont, pris un téléphérique et marché le long de la rive sur un petit pont. Ha oui, et nous ne pouvions pas venir dans cette ville digne du nom qu’elle porte sans goûter ce fameux nectar. Bon, ce n’est pas le terme que j’utiliserais après y avoir goûté, mais Gurlute, oui. Il en a même repris ! Aussi bien en profiter, ce sera notre seule et unique chance de visiter cet endroit.

C’est bien beau y aller, mais il faut revenir aussi. Alors trop vite à son goût, nous avons dû revenir sur nos pas.

Après une journée rempli de vino, nous voilà au McDonald’s. Allo, l’après-shape de marche. Non mais c’est quoi cette mode des écrans de commande ? On ne peut plus parler à personne dans ce resto ? Heureusement que je ne les encourage plus au Québec… Ici, c’est moins évident de trouver de la nourriture rapide. Des McDo par contre, y’en a à la tonne ! C’est mon chum qui était heureux d’entendre ça… Ha ha ha

En cette deuxième journée dans ce beau pays, j’ai tranquillement enlevé quelques couches. Mon foulard, puis mon manteau… Un peu comme quand on voyage jusqu’en Floride, plus on se rapproche, moins on en porte sur le dos. Ma famille comprendra.

Nous étions à 2 heures de route de Lisbonne, notre prochaine destination. Gurlute voulait y faire du surf, mais une petit problématique c’est pointé le bout du nez. Adieu idée du surf. C’est ainsi que nous avons prolongé notre aventure de quelques heures, question de conduire près de la côte et ainsi voir l’océan, et quelques boisés et champs. Comme vous pouvez vous en douter, c’était magnifique. Regardez les vagues se fracasser contre les rochers… de toute beauté !

C’est un peu drôle à dire, mais j’ai vu plusieurs champs de culture durant ces heures de route au travers du Portugal. Et à chaque fois, je me sentais à la maison… Comme si j’allais rejoindre Lucky Luke. Il faut dire qu’il m’avait envoyé une photo de lui et du chat. Ça m’a aidé à avoir une certaine racine familiale. Quand je m’ennuyais trop, je regardais cette image. Ça m’a aidé à tenir le coup un peu plus longtemps, malgré que j’avais hâte de les retrouver.

Durant ce prolongement de route, nous nous sommes arrêtés quelques fois pour y admirer les plages. La première, à Nazaré. Et moi, du sable, c’est directement sur les oreilles ou rien. C’est donc en collant que je m’y suis promenée. Ben oui, je n’allais pas exposé mes jambes non épilés aussi facilement. La sensation n’était pas tout à fait la même, mais elle était déjà plus réel qu’avec mes ballerines.

Plusieurs kilomètres plus loin, une seconde plage a retenu notre attention. Celle de Péniche. Elle en vaut le détour, croyez-moi. Plusieurs dunes séparent l’océan de la route. Ce n’est pas très périlleux, mais il faut tout de même les escalader. Aussinon, il y a des marches un peu plus loin. Et ce fut notre escalade. Cette plage doit être l’objet de plusieurs surfeurs puisque quelques kiosques de ce sport étaient exposé aux abords. D’ailleurs, nous avons fait un arrêt à la boutique Ripcurl, peut-être aurais-je pu y trouver mon compte ? Mais non.

Finalement, nous avons atterri à Lisbonne. Une certaine sœur l’attendait avec impatience. Il faisait beau, un peu venteux. Une température idéal pour recevoir un dégât d’oiseau (à lire avec beaucoup de sarcasme, on s’entend). Disons que la ville partait avec un gros moins. Ma sœur et Gurlute ont été visité la tour de Salem pendant que je me semi-prélassait au soleil. Pas d’internet, c’est moins intéressant de se retrouver seule. Plusieurs minutes plus tard, nous avons continué notre marche au travers des routes de la ville. Vers l’heure du souper (souper des québécois), nous avons cherché notre logis pour la nuit. Une auberge, louant le lit seulement. Alors les risques que nous soyons tous ensemble était nulles. Et moi, dormir au milieu d’étrangers, alors que ça faisait déjà deux nuits que je dormais peu, c’était trop. Vous vous souvenez, plus haut, je vous ai parlé que j’avais pêté un cable ? Ce n’était rien à comparer de ce soir-là. Me voyant fâchée, l’hôtesse nous a proposé une chambre privée (pour deux alors que nous sommes trois) avec un petit matelas supplémentaire. Parfait. Selon Gurlute, car ce n’est pas le terme que j’aurais utilisé. Mais il faut faire avec ce que l’on a, apparemment.

À ce moment, j’avais deux choix. Soit je prenais un billet d’autobus et me rendait à l’appartement de Gurlute en Espagne, soit j’essayais de me conformer, comme c’était prévu dès le départ. Et j’ai choisi de rester. Et finalement, avec une pilule pour dormir, la nuit n’a pas été si terrible. Le lendemain matin, c’était un peu plus discutable, mais j’étais presque de meilleure humeur. Presque, car il pleuvait (encore) et ma soeur voulait poursuivre le périple dans Lisbonne.

Finalement, nous avons rejoins l’auto et nous sommes redirigés vers l’Espagne…

Pour le commencement de l’aventure, c’est ici ! Et la suite, ici !

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