La semaine dernière, je n’ai pas eu (ou pris ?) le temps d’écrire un article. Cette semaine encore, je ne pensais pas en écrire. Pourquoi donc ? Le manque d’inspiration…Tout simplement.
Et pourtant, il s’en est passé des choses dans les derniers jours. Plusieurs, même. Mais, étonnamment, je n’ai pas envie d’en parler. Comme si tout avait été trop éphémère pour vraiment en parler. Ou que je risquerais de blesser à le faire…
Moi qui suis pourtant un livre ouvert, j’ai envie de garder ces différents chapitres pour moi. Et je ne saurais dire pourquoi…
Que je sois triste, que je sois heureuse, j’ai toujours eu envie de vous le partager. Peut-être suis-je trop embêtée aujourd’hui encore…pour pouvoir le faire.
Et en même temps, je me demande à quoi ça sert, écrire. Pourquoi cela vous intéresserait-il autant ? Y a-t-il vraiment quelqu’un qui s’intéresse à ce que j’écris ? À ce que je vis ? Les plus intéressés sont déjà tous au courant puisque je leur parle à chaque jour. Et un dans ces quatre personnes ne lit même pas mon blogue. Ai-je tord de penser ainsi ?
Mais en même temps, j’écris pour moi-même avant toute chose. J’écris pour me libérer, me libérer d’un poids, m’exprimer, partager mes moments de joie, de tristesse… Pour moi. Et je ne dois pas l’oublier !
Alors ai-je réellement besoin d’un tel engouement autour de mes textes ? Oui et non. Oui, car je sais que je ne suis pas la seule à vivre de tels instants. De telles insécurités, de telles sérénités. J’ai envie de toucher les gens, les rejoindre. Leur faire sentir qu’ils ne sont pas seuls. Que la vie n’est pas toujours noire, qu’elle peut varier de teinte parfois, jusqu’à complètement virer au blanc. Non, parce que j’écris parfois des textes tellement personnels, que je ne me verrais pas être arrêtée dans la rue pour m’en faire parler. J’ai choisi de les partager avec vous, mais je les écris pour moi. Pour me vider le cœur et l’esprit.
Pardonnez-moi ma page blanche en cet instant. Je ne sais plus quoi penser. Ma vie s’est embrouillée en cet instant.